L’homme quand il prie ne réclame rien, ni à voir ni à entendre, il lui suffit pour être, de connaître que sa maison est habitée par Celui qui lui apporte la joie de vivre. Quel mot merveilleux et lorsque vivre signifie devenir soi-même l’homme comprend sa vocation qui est d’aimer.
Certes l’amour est ce qu’il y a de plus difficile, mais si l’homme ne se laisse pas bouleverser par l;amour, celui-ci n’est qu’un vain mot. Je crois au silence qui engendre l’amour, au silence qui le protège, qui le contient. Je crois au silence qui fait taire les préoccupations quotidiennes, au silence qui permet de connaître et d’ignorer, au silence qui endort les échecs poses comme des jalons sur le cours de l’existence, au silence des mots intérieurs qui crient leur révolte.
De ce silence-là rien ne peut être perdu ou si peu … Et tout peut être gagne: une fenêtre qui s’ouvre au coeur de l’homme afin que l’Amour-Dieu puisse y entrer. S’il arrive que l’homme rencontre ce Dieu-là sur son chemin, il découvre d’un seul coup toute la réponse. Il sait pourquoi il vit. Il sait pourquoi il a souffert, et lutté, et créé.
Il sait pourquoi il aime et pourquoi il est.