23e dimanche du Temps ordinaire
Dans l’Église, comme dans le monde, les signes de non communication sont nombreux. Pouvons nous en repérer quelques-uns? Ils sont les indices qui montrent que le royaume de Dieu n’est pas encore arrivé et que l’Esprit Saint ne nous anime pas encore assez.
La communication n’est pas réservée à l’intérieur de l’Église. Jésus est sorti des limites de la Palestine. Il est à Tyr, à Sidon et dans la Décapole. Pour montrer que Dieu agit dans le monde d’aujourd’hui, ne faut il pas, à la suite de Jésus, que nous acceptions de sortir des limites étroites de notre communauté pour aller rencontrer les autres?
La foi en Jésus va plus loin. Il s’agit d’aimer et d’aimer d’abord le pauvre. Il s’agit de communiquer et d’abord avec ceux qui ont le plus de difficultés à le faire: le pauvre, le sourd, l’aveugle, le muet… Pouvons nous chercher, autour de nous, ceux à qui nous n’arrivons pas à communiquer l’espérance qui est en nous ?
Nous prions pour que les frontières de notre Église deviennent plus perméables et pour que la communication se fasse avec ceux dont nous sommes loin. Nous rendons grâce à Dieu qui, pour communiquer avec les hommes, a envoyé son Fils, son Verbe, sa Parole. Nous demandons à l’Esprit Saint de nous aider à rencontrer les exclus de toutes sortes.