4e dimanche de Carême
Il nous est bon de méditer cette phrase, de. nous y arrêter longuement… Car Dieu nous prend à contre courant. En effet, beaucoup de nos contemporains sont tentés par une sorte de pessimisme. On entend, de toutes parts, le monde va mal, le monde est pourri… A force de ressasser cela, beaucoup dépriment, désespèrent. Et pourtant, Dieu a tant aimé le monde.
Dieu aime ce monde. Il ne se résigne pas. Il veut le sauver. Dieu est passionné par ce monde, par cette création inachevée qu’il est en train de conduire jusqu’à sa perfection. Le monde n’est pas absurde. En tant que chrétiens, nous devons adopter le regard de Dieu sur le monde. Ce n’est pas un regard dur ni un regard désabusé mais un regard d’amour. Un regard d’amour qui grandit, libère, réchauffe… Oui, la vie a un sens. Chrétiens, notre mission consiste à crier haut et fort que le monde n’est pas absurde. Dieu l’aime. Et Dieu ne se contente pas de mots ni de bons sentiments. Dieu agit. Dieu donne. Il nous donne ce qu’il a de plus cher: son Fils unique.
En ce temps de carême, d’entraînement à la conversion, changeons notre regard sur le monde, transformons notre mentalité. Cherchons à voir dans l’autre le positif. Même si nous préférons souvent les ténèbres à la lumière, le négatif au positif, le pessimisme à l’optimisme, Dieu ne condamnera pas le monde. Il a envoyé son Fils pour le sauver.